Orthopédie

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> Poignet / main

Anatomie

Le poignet est l’articulation distale du membre supérieur.

Cette articulation est constituée du radius qui s’articule avec la première rangée d’os du carpe (4 os). Suit une deuxième rangée (4 os), qui s’articule avec les métacarpiens.

L’articulation du poignet a deux degrés de liberté : flexion palmaire/dorsale, et inclinaison radiale/cubitale.

 

Fracture du poignet

Bien supportée chez le sujet jeune, une telle lésion chez la personne âgée crée souvent un sérieux handicap particulièrement chez les patients perclus d’arthroses et de tendinites.

Les soins de toilette, la cuisine, manger, sont autant d’épreuves que des personnes âgées parfois seules sont incapables d’effectuer.

Pour assurer la poursuite d’une vie décente et la nécessité d’une reprise fonctionnelle rapide, la prise en charge médicale et éventuellement sociale précoce est impérative.

Votre chirurgien sera à même de vous proposer le traitement le plus adapté en fonction du type de la fracture, de son déplacement et de votre besoin fonctionnel : immobilisation ou intervention chirurgicale.

Plaies de main

Extrêmement fréquentes, elles sont de gravité variable : dans les cas les plus bénins, seule la peau a été touchée ; dans le cas extrême, le doigt est amputé. Entre ces deux situations, on a une atteinte tendineuse pouvant être associée à une atteinte nerveuse et/ou artérielle. Toutes ces lésions nécessitent une intervention chirurgicale afin de réparer au mieux les tissus lésés. Le suivi postopératoire et la mobilisation aussi précoce que possible sont fondamentaux car les séquelles ne sont pas rares.

Canal carpien

Il s’agit d’une pathologie très fréquente touchant un des nerfs passant par le poignet et allant jusqu’aux doigts, le nerf médian. Ce nerf peut être comprimé à un endroit précis de son passage (qu’on appelle le canal carpien). Cette compression chronique du nerf est lié à l’épaississement des structures et tissus autour du nerf, à cause du vieillissement ou la suite à des mouvements répétitifs dans le cadre du travail.

Un traitement chirurgical est souvent nécessaire : une décompression du nerf (libération nerveuse) est réalisée par une petite cicatrice de 1.5 cm (chirurgie mini-invasive) ou par une endoscopie (à l’aide d’une caméra et d’un instrument spécifique).

Kyste synovial

En cas de gêne douloureuse, une exérèse chirurgicale du kyste sera réalisée par une petite cicatrice.

Maladie de Dupuytren

Il s’agit d’une maladie touchant un tissu particulier, l’aponévrose (ou fascia), au niveau de la main. Les tendons et les nerfs ne sont pas atteints dans cette maladie.

L’aponévrose de la main, qui est situé juste au-dessous de la peau et de la graisse, mais qui est par-dessus les tendons et les nerfs, s’épaissit de façon anormale et se rétracte.

Cela entraîne alors une impossibilité de déplier complètement les doigts.

La chirurgie est alors indiquée pour « déplier » le doigt : nous réalisons une aponévrectomie (ou fasciectomie), c’est-à-dire une exérèse de tout ce tissu malade.

Doigt à ressaut

Doigt à ressaut Il s’agit d’une pathologie des tendons fléchisseurs de la main. Normalement ces tendons, terminaisons du muscle sur l’os, coulissent dans des poulies lorsqu’on plie ou étend les doigts. Mais quand ces tendons sont le siège d’un épaississement localisé (nodule), le coulissement ne se fait plus de façon harmonieuse. Le doigt se bloque alors un instant, avant de poursuivre son mouvement.

En cas de gêne douloureuse importante, une intervention chirurgicale de libération tendineuse par section de la poulie tendineuse est réalisée.

Fractures de main et des doigts (fractures des métacarpiens et phalanges)

Selon le type de fracture, soit une immobilisation sera réalisée, soit une intervention chirurgicale sera nécessaire. L’opération consiste à réparer l’os (= ostéosynthèse) avec du matériel spécifique (broches ou vis ou plaque vissée).

Dans tous les cas, le suivi et une mobilisation aussi précoce que possible seront fondamentaux car ces fractures se compliquent souvent de raideur séquellaire des doigts.

Séquelles post-traumatiques des doigts

La raideur post-traumatique des doigts n’est malheureusement pas rare, les doigts étant des organes très précis et minutieux chez lesquels la moindre modification de l’anatomie peut perturber le fonctionnement.

En cas de gêne importante liée au déficit de flexion ou d’extension des doigts, une intervention chirurgicale secondaire (par rapport à la chirurgie réalisée initialement) permet de retrouver une meilleure mobilité.

Informations générales - Dr Sébastien SENG Dernière mise à jour le 06/01/2014

 
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